Malgré les fenêtres de toit ouvertes, la température ne baisse pas en dessous de 23° dans le camping-car. Il est vrai qu’il fait déjà 18° à 7 h le matin, à l’extérieur. Encore une belle journée qui s’annonce !

Nous partons dès 8 h 30 pour longer le golfe de Policastro. C’est une route magnifique en corniche, à flanc de montagne. Mais le temps est brumeux.

Arrivés à Sapri, la route est fermée à la circulation car il y a un rassemblement de Vespa. La déviation qu’on nous propose nous ferait passer par des petites rues aussi un policier, très aimablement, retire la barrière et nous ouvre le chemin avec sa voiture sur quelques centaines de mètres. Nous poursuivons notre route côtière et arrivons bientôt à Pisciotta.La traversée du village est un peu difficile. Il existe des feux pour mettre la circulation en alternée mais ils ne fonctionnent pas ; il faut donc se croiser et ce n’est pas toujours facile. Heureusement ce dimanche matin ça se passe plutôt bien. Quelques kilomètres plus loin, la chaussée a volontairement été rétrécie pour ne laisser passer que les voitures. Bien entendu, aucune information préalable. Nous devons donc faire demi-tour et retourner sur nos pas pendant 27 kms pour retrouver la SS18 que nous avions quittée après Policastro. Nous sommes dans la montagne avec une succession de viaducs et quelques tunnels. Les paysages sont agréables avec, comme toujours, des villages perchés.

Nous nous arrêtons à Paestum pour déjeuner. A l’origine c’était une cité grecque, fondée vers 600 ans avant JC. Les temples que nous pouvons admirer aujourd’hui datent de cette époque et sont dans un état de conservation remarquable. Par la suite une ville romaine fut créée avec son forum, son arène, etc…

Dans le parc des personnes se promènent, déguisées comme à l’époque romaine. Dans l’arène nous sommes abordés par un « gladiateur » qui nous explique, en français, ce qu’étaient les jeux du cirque. Il est passionné et nous apprenons beaucoup de choses. Tout était codifié. C’était avant tout des sportifs. Les combats étaient très organisés et les « propriétaires » des esclaves n’avaient pas intérêt à ce que leurs champions soient gravement blessés ou tués car il fallait en racheter d’autres.

Après cette visite culturelle, nous prenons l’autoroute jusqu’à Pompéi pour nous installer dans un camping, pour plusieurs jours. Que de monde ! C’est un véritable village mais le gros avantage c’est son emplacement. Il se trouve à la sortie de l’autoroute, près de l’entrée du site archéologique et de la gare pour aller à Naples et Sorento.

Aujourd’hui nous avons parcouru 266 kms.