Comme d’habitude, le ciel est gris avec 7° à l’extérieur

Cette nuit, sans chauffage, nous avons eu froid. Réveillés à 1h du matin, nous l’avons mis car il ne faisait que 12° dans le camping-car. Donc ce matin il faisait bon à notre réveil.

A 8 h, nous avons vu du remue-ménage autour des camping-cars. Un d’entre nous avait une roue à plat. L’avantage, c’est qu’il a trouvé de l’aide en matériel et en main-d’oeuvre auprès des autres équipages. Deux personnes à travailler et toutes les autres à regarder…

A 8 h 40, tous les véhicules étant prêts à partir, nous avons repris la piste pour continuer notre parcours autour des fjords de l’Ouest. Nous longeons le Borgarfjordur, qui est bordé de petites fleurs qui ressemblent à des fleurs de coton. 

 

 

 

 

 

Nous apercevons la cascade de Dynjardi qui fait une chute de 100 m de haut.

 

 

 

 

Puis c’est le passage d’un col où la végétation se fait rare mais la neige est toujours présente.

 

 

 

 

La piste, qui est plus « roulante » que celle d’hier, offre toujours de très beaux panoramas que l’on soit en altitude ou au niveau des fjords.  C’est ainsi que l’on peut apercevoir les très jolis oiseaux que sont les sternes artics.

 

 

 

 

 

Nous contournons au plus près les fjords et traversons Bildudalur avant d’arriver à Patreksfjordur où se trouve le camping pour la nuit. Au total, nous avons fait 75 kms en 2 h 20 soit une moyenne de 32 kms/h. Dans la journée la température ne dépasse pas les 10° à l’ombre mais aujourd’hui, il n’y a pas de vent.

 

 

 

 

Il est presque midi et nous prenons notre déjeuner avant l’excursion prévue en mini-bus cet après-midi. Sur le bord du Patreksfjordur, nous découvrons quelques phoques qui se prélassent sur un rocher. Un peu plus loin, c’est un chalutier construit en 1912 que le propriétaire a volontairement échoué, en 1981, sur un terrain lui appartenant.

 

 

 

 

Par une piste, nous nous rendons aux falalaises de Latrabjarg qui forment une véritable palissade de roches de 14 kms de long. Sur ces falaises, hautes de 50 à 440 m, nichent des millions d’oiseaux marins. Parmi toutes ces espèces présentes, nous avons pu photographier des macareux très colorés et des pingouins Torda

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir pu observer les oiseaux, nous nous arrêtons dans le musée Egils-Ofalsson consacré à la pêche et aux vieux métiers et , plus largement, à la vie dans la région.  Nous poursuivons notre périple pour nous rendre à Melanes par une piste qui est vivement déconseillée aux camping-cars. Elle est très étroite et très pentue (pente à 10%) avec des virages en épingle à cheveux. 

Formant un long cordon littoral de 10 kms, enserrant presque entièrement une lagune d’eau salée, Raudisandur étale son large tapis de sable blond au creux d’une valée sauvage, encadrée de montagnes. A marée basse on peut marcher jusqu’au banc de sable, à environ 1 km de la plage.

 

 

 

 

Nous sommes de retour au camping à 19 h 30 après une journée bien remplie.

Aujourd’hui nous avons parcouru 110 kms (dont 75 kms de piste) sans compter les kms et le temps passés dans le mini-bus.