Temps dégagé mais il fait froid : 8° extérieur / 15° à l’intérieur

Aujourd’hui nous pousuivons notre périple dans les fjords de l’Ouest : fjords profonds, montagnes enneigées, falaises tombant dans la mer, cette région est un réel enchantement pour les yeux. Et pourtant, il fera froid toute la journée (10° maxi) et un temps couvert jusqu’à 16 h. A croire que le soleil qui ne se couche pas ne se lève vraiment que vers 16 h (dixit Anne-Marie) !

A 8 h 45 nous quittons le camping. Le ciel est gris et les montagnes qui entourent le Mjoifjordur sont dans les nuages.

Les moutons islandais, qui ont des cornes, se prélassent au bord des routes.

 

 

 

 

 

Le lacet des routes qui épouse les contours des fjords, dévoile une variété de paysages dont on ne se lasse pas. De très nombreuses cascades dévalent les pentes des cîmes enneigées.

 

 

 

 

 

 

En fin de matinée, nous arrivons à Isafjordur qui a connu son heure de gloire au 19ème siècle avec l’industrie de la crevette et du poisson salé. Aujourd’hui c’est surtout le tourisme qui fait sa réputation.

 

C’est dans ce restaurant près du port que nous allons déjeuner.

 

 

Avec d’autres camping-caristes du groupe, nous avons fait un repas composé d’une soupe de légumes et poissons et un buffet de poissons à volonté : c’était excellent !

 

 

 

 

Pour nous rendre à Sudureyri, nous empruntons un tunnel à  voie unique avec un croisement au milieu. Heureusement il y a un emplacement pour se garer quand nous ne sommes pas dans le sens prioritaire de circulation. Au total (aller/retour) : 11 kms

 

 

 

 

 

Nous poursuivons par un aller/retour au petit village de Flateyri au bord du Onundarfjordur.

La route passe par un col de 280 m d’altitude avec, sur l’autre versant, un panorama sur Pingeyri, où nous nous rendons, et le Dyrafjordur.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous traversons Pingeyri qui était historiquement un village de pêcheur. Il est adossé au mont Kaldbakur (998 m) qui est le plus haut sommet de la province.

 

 

 

On y voit encore des sèchoirs à poissons.

En été, ils sont vides.

 

 

Nous continuons pendant 7 kms une piste (622) pour nous rendre au cimetière où sont enterrés des marins français venus pêcher en Islande.

Après, c’est une piste de 18 kms qui nous attend en passant par un col de 554 m.

Le début est assez facile mais la montée très pentue, dans les cailloux, donne des sueurs froides. La neige est encore persistante mais le panorama est grandiose.

 

 

 

 

 

 

Enfin nous arrivons à notre bivouac du soir. Le cadre au bord du Arnarfjordur est resplandissant sous le soleil. Ce soir, c’est à notre tour d’organiser l’apéro pour le groupe. Il ne fait pas chaud (8°) mais la bonne humeur ravive les convives.

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui, nous avons parcouru 292 kms (dont 18 kms de piste)