Ce matin, la température est plutôt agréable : 15° à l’intérieur sans chauffage et 11° à l’extérieur. Par contre le ciel est rempli de nuages. Il faut dire qu’il a plut une partie de la nuit. 

Hier soir, on nous a indiqué un réparteur de pneus tout près du camping.  Dès 8h moins cinq nous sommes devant sa porte, pour attendre l’ouverture. Malheureusement ils n’ont pas le pneu désiré. Il faudra donc rechercher demain à ReykjaviK.

Aujourd’hui nous parcourons la Péninsule de Snaesfellsnes. Nous prenons la route 58 puis 54 qui nous fait traverser des champs de lave vieux de 3600 à 4000 ans, partiellement recouverts de mousse. 

 

Malgré le ciel menaçant, nous aprécions toujours le paysage. Après avoir passé Grundarfjordur, nous arrivons à la cascade de Kirkjuffel.

 

 

 

 

 

 

Nous traversons Olafvik sous la pluie, en faisant un tout petit arrêt à son église, construite en forme de bateau, sans pouvoir la visiter car elle est fermée.

 

 

 

 

 

La brume se mêle à la pluie et toute notre attention est captée par la route, sans pouvoir admirer les beautés de cette péninsule. Nous nous arrêtons près d’une petite église à Budir pour déjeuner en attendant que la pluie cesse et en souhaitant un peu de ciel bleu.

 

A 13 h, le ciel semble s’éclaircir aussi nous décidons de refaire une partie de la route de ce matin en espérant avoir plus de chance. Malgré le brouillard en franchissant le col, il ne pleut plus. Nous retournons à Olafvik et nous refaisons la même route que le matin.

A la sortie de la ville, nous remarquons des jeunes qui travaillent. On nous a expliqué qu’il s’agit de travaux d’utilité publique effectués par des adolescents de 14 à 16 ans, volontaires, qui recoivent une petite rémunération, placée sur un compte, pour financer une partie de leurs études. C’est un petit job très courant partout en Islande et c’est encouragé par les Collectivités.

Nous faisons une première pause aux falaises de Ondverdarnes. Les vagues viennent se briser sur les falaises de basalte et nous marchons parmi la lave.

 

 

 

 

Puis nous nous arêtons au phare de Malariff. Quel spectacle : la mer est déchaînée !

 

 

 

 

Arnarstapi, avec son tout petit port niché dans une crique rocheuse, était autrefois un village de pêcheurs mais trouvait aussi ses ressources dans l’exploitation de la pierre ponce.

 

 

 

 

C’est sur cette dernière visite que notre circuit se termine avant de rejoindre le groupe dans un « camping » (uniquement un point d’eau et une toilette) en plein vent.

Les coupe-vent et les pulls sont de rigueur car si le thermomètre annonce 10°, le ressenti se situe plutôt à 5° ou 6°.

Aujourd’hui nous avons parcouru 245 kms.