Quel vent ! Toute la nuit nous l’avons entendu soufler. Il faut dire que nous étions bien exposés sur un parking de pique-nique, dans un col. La température extérieure n’a toujours pas changé : 3°. C’est toujours inquiétant,  quand on met le contact pour démarrer le camping-car, de lire les informations données par l’ordinateur de bord : « Attention ; risque de verglas ». Heureusement, ce n’est pas le cas.

Pour notre 3ème jour, nous poursuivons la route 85 en direction de Asbyrgi. Nous devons, de temps en temps, actionner les essuie-glace et nous ne verrons pas le soleil, encore, aujourd’hui. La route est plus verdoyante avec des petis volcans ça et là. Il ne pleut pas. Des oiseaux voltigent autour de nous. Difficile de les saisir dans l’objectif.

 

 

 

 

Nous faisons un petit crochet par le port de Kopasker. La route est bordée de lupins ce qui ajoute une note colorée à la couleur sombre de la lave.

 

 

 

 

 

 

A l’entrée du village, des personnages, dans le champ d’une ferme, attirent notre attention.

 

 

 

 

Pour les amateurs d’oiseaux, ils sont gâtés. Il faut se méfier car c’est la période de nidification et il ne faut surtout pas les déranger. Certains sont plus faciles à photographier :

 

 

 

 

Nous revenons sur nos pas en longeant la mer. D’un coté nous retrouvons un paysage volcanique avec des petits volcans et des cratères, de l’autre côté c’est une lagune qui marque l’entrée de l’Oxarfjordur.

 

 

 

 

Nous bifurquons sur la route 862 pour rejoindre Vesturdalur. Un circuit pédestre serpente dans un chaos de roches basaltiques distordues. Un promontoire offre une vue saisissante sur les gorges.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le vent cingle nos visages, aussi nous ne poursuivons pas plus longtemps cette randonnée. Nous préférons retourner au camping-car pour déjeuner car la brume nous envahit.

Cap sur la « falaise aux oiseaux » où nichent des miliers d’oiseaux. Nous avons la chance d’apercevoir des macareux mais il nous manque un télé-objectif pour réaliser de belles photos. Les jumelles nous permettent cependant d’admirer leurs couleurs.

 

 

 

 

Nous poursuivons cette route côtière qui offre de jolis points de vue sur la mer. Bientôt nous arrivons à Husavik, capitale européenne de l’observation des baleines qui est notre lieu de bivouac pour ce soir. Nous nous retrouvons tous ensemble sur un parking pour la nuit.

 

Demain, il était prévu une sortie en mer, pour aller voir les baleines, mais celle-ci est annulée car les conditions météo annoncées ne le permettent pas. Nous allons donc improviser notre journée de demain en fonction du temps car, ce soir, il pleut !

Aujourd’hui nous avons parcouru 160 kms.